Waouwwww….. c'est trop chou de vous lire, juste après ma vaisselle et avant de filer au lit !
J'étais certaine qu'au-delà de l'assiette, il pouvait y avoir une ribambelles de réflexion sur notre alimentation. Si se nourrir est un geste quotidien presque ordinaire, il y a toujours une histoire derrière le coup de fourchette. Ce post exprime une foule de questionnement et j'aime ça !
Free Wheelin Nat a écrit:Je pose une question (juste une question

) pourquoi prendre une collation si tu n'en ressens pas le besoin ? Parce que si pas de besoin, ça devient du grignotage... (dans la logique ).
Ta question nest pas bête du tout !

Me connaissant, je sais que ma faiblesse c'est le grignotage. Je dois donc me conditionner pour admettre qu'il n'apporte rien de bon à ma santé et par là, à mon état d'esprit. Donc, je décide de le supprimer. Ca, c'est la tête qui le dit ! Dans la réalité, si les heures sont trop nombreuses entre 2 repas, il y a un risque énoooorme que je me trouve une bonne excuse pour manger un petit quelque chose qui, par expérience, risque d'être bien sucré, type coup-de-fouet. Donc, si je prends une collation, sans forcément ressentir de la faim, j'essaie de me dire
"tu as mangé quelque chose, tu n'as donc aucune raison de craquer dans une demi-heure". Autrement dit, je nourris ma tête pour calmer mon estomac !!! Je suis persuadée que mes grignotages
(tout de même 28 ans d'expérience dans l'addiction) ne sont pas une histoire de faim mais de recherche de satisfaction immédiate ou de réconfort. Comme quand je me fixe un objectif sportif, c'est l'esprit qui ose l'aventure, j'essaie donc d'agir de même avec ma gourmandise. Si je veux retrouver une foulée plus légère, je dois sérieusement envisager de modifier quelque chose dans mes habitudes.
Free Wheelin Nat a écrit: la vie qu'on mène nous éloigne de plus en plus de nos besoins réels, le plus dur désormais , c'est d'arriver à les reconnaître. Je pense que notre problème actuel avec la bouffe vient de là...
Prenons-nous vraiment le temps de savoir quels sont nos besoins ? Lorsque se nourrir devient un geste banal et ordinaire, n'importe quelle assiette pourrait faire l'affaire. Je suis dans une période de vie où j'ai envie de me découvrir, de prendre le temps de chercher ce qui me convient. Bousculer mes habitudes devient alors une expérience passionnante. J'essaie d'être amie avec la nourriture, à défaut d'être amie avec mon corps que je n'aime pas toujours.
Free Wheelin Nat a écrit: cas particulier qui est le mien, c'est qu'en travaillant en cuisine certains jours, c'est terrible quand je dois préparer la crème patissière pour le roulé aux framboises ou des plaques de pizza...
Si je suis en prépa compète , je peux arriver à résister sans trop souffrir , sinon, c'est de la torture.
Effectivement, tu dois avoir une sacrée volonté !
Concernant les phénomènes inflammatoires résultant de la consommation de lait, je ne connaissais pas. Tu vois, c'est aussi cela que j'aime dans cette recherche d'information. Tester le lait de soja n'avait pas de sens pour moi. Maintenant, je me dis tout simplement qu'écouter les réactions de mon corps pourrait être très intéressant.
Free Wheelin Nat a écrit:Après, sans être dans la dissection, je pense qu'il y a des principes tout simples à respecter, et un recul à prendre , à priori, de ce que tu peux nous en dire Miss Evidence, ton souci est plus compulsionnel (donc comportemental) qu'autre chose...
Moi, quand je compulse, c'est que je suis d'abord fatiguée et mon attirance pour le sucre devient exponentielle au fur et à mesure qu'elle augmente . Besoin d'énergie quoi... Donc dans ce cas, je privilégie tout ce qui est fruits secs, mais mon envie, elle, va vers le raffiné

, comme tout le monde, je pense.
Je ne m'inquiète plus de ce besoin là, je surveille juste comment y remédier sans basculer dans la boulimie de sucré-kbeurk...
Tu as 100% raison sauf que… moi, je bascule dans l'excès… Lorsque j'étais sur la touche en course à pied, pour cause de longue blessure au tendon d'Achille, j'ai franchement exagéré sur les grignotages-consolateurs. J'avais même adopté le terrible fatalisme du "foutu pour foutu". Autrement dit :
"Pourquoi ne manger qu'une barre de chocolat quand de toute façon j'ai déjà trop de kilos à perdre…" Je sais, c'est nul et déprimant. Pourtant, c'est ce que j'ai vécu. Maintenant qu'Achille me laisse tranquille et que je me réconcilie avec la course à pied, je dois porter ces kilos supplémentaires. Dans mon intérêt sportif, je sais que non seulement je suis responsable de mon alimentation mais je veux reprendre le contrôle de mon assiette.

Merci d'avoir joué le jeu de ton assiette !

Heidi a écrit:Idéalement j'aimerais manger beaucoup au petit déj, moyen à dîner et léger au souper. Mais c'est, dans les faits, exactement l'inverse. J'ai le temps de cuisiner le soir, pas à midi, alors forcément les soupers sont plus élaborés.
J'ai résolu cela en cuisinant le soir mon repas du lendemain à midi. Comme je mange au travail, je veux éviter absolument les restaurants à l'emporter. D'abord je ne sais jamais comment s'est cuisiné et les quantités ne me correspondent pas. Je peux donc me permettre d'alléger le repas du soir.
Et puis… mon mari mangerait tous les soirs le fameux pain-fromage !!!! Vas-y que je te coupe un morceau de fromage, que je te tende le paquet de charcuterie et puis, passe-moi le beurre. Tu vois un peu l'addition ??? Je lutte pour mettre un terme à ce repas facile, une fois par semaine, je veux bien mais sous prétexte qu'il est tard après l'entraînement, c'est trop facile comme excuse !
Le riz complet, tu en manges parce que tu aimes vraiment ou parce que c'est plus sain ? Je suis incapable de manger du riz ou des pâtes complètes.
zaboulette a écrit:Ne nous voilons pas la face, mes rondeurs viennent clairement du grignotage. Et ce, depuis des années.
N'empêche qu'on modifiant basiquement la composition de mes repas principaux (et grâce aux entraînements marathon), j'ai perdu une bonne taille de pantalon depuis ce printemps.
Zaboulette, tu me permets de décomplexer !!! Ce n'est pas la première fois que je me sens proche de ton vécu en relation avec la nourriture ! Tu me donnes aussi l'espoir et la motivation.